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Jacques Louvain, peut-être

par Dominique Boudou, carnets, extraits, en-cours etc.

13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:28

Souvent, pour me qualifier, on parle de passion. Passion de lire, passion d'écrire. Je laisse dire. Comment, lors d'une conversation de comptoir, entre la tortilla et le saucisson, trouverais-je les mots pour dénigrer la passion ? C'est pourtant la vérité que je n'en éprouve aucune et cela jusque dans l'amour. Je n'ai pas plus la passion de lire que la passion d'écrire. En ce moment, ayant épuisé ma provision de romans, je me suis remis à Tocqueville. Cet apôtre de la liberté qui voyait d'un sale oeil l'égalité car, selon lui, elle constitue un empêchement d'être libre. Bref ! Le plus intéressant, c'est que Tocqueville m'a conduit à Gobineau. Voilà bien un mystère quand on se rappelle que Gobineau a travaillé pour Tocqueville. C'est bien la preuve que les livres ont leur vie propre car, a priori, je n'avais choisi de relire ni l'un ni l'autre de ces grands conservateurs. Aucune passion, donc, dans ma pratique de la lecture.

 

Et qu'en est-il de ma pratique de l'écriture ? J'éprouve en ce moment une grande lassitude d'écrire. Tous ces torrents de mots que je vois défiler me donnent le tournis. A quoi bon ajouter au fleuve immense mes improbables gouttes d'eau ? Quel sens trouver aux démarches auprès d'éditeurs totalement submergés ? Et pourtant je continue à gratter le papier et l'écran, ici même. Et pourtant, quoique mollement, j'envoie de temps en temps un manuscrit auquel j'ai cessé de croire. Donc, là encore, nulle passion qui me ravirait à moi-même. Et la lassitude agit sur moi comme un puissant narcotique. Je m'endors sur Scaramouche. Je m'endors sur le dernier poème que je ravaude. Déjà les yeux me piquent à vous conter cela. Je sais cependant que nulle sagesse ne me fera poser la plume. Les mots me dominent depuis si longtemps que j'ai perdu toute liberté. Même le sommeil, je ne le choisis pas. Allez ! Je retourne à Gobineau, mademoiselle Irmois, ou quelque chose comme ça. Bonne nuit.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:45

Pour cette édition 2013 du printemps des poètes, une petite série de trios qui trillent, chacun dans sa ramure, pour les autres :

 

Des mots qui

perlaient

le long des


heures


des phrases

incongrues

aux tempi

insoumis

 

tu parlais

 

oh !

 

*

 

Je tremble

de

chaleur

froide

 

la foule

englobe

l'ailleurs

 

tant de

silences

Vincent Motard-Avargues, in Si peu, tout, éditions Eclats d'encre, 2012

 

Le parc n'a plus la force

De refermer ses grilles

Ni le sifflet de retomber des lèvres du gardien

Après dimanche, il y a mourir

Pour qui le peut encore

 

*

 

Toute lune non regardée

S'éteinr

L'éclat prêté

A taux d'usure

Regagne la pupille

Etienne Orsini, in Gravure sur braise, éditions Le nouvel athanor, 2013

 

Hiverner comme une brebis hébétée

Comme un berger aveugle.

User le chagrin timide,

Blotti comme un oiseau

Qui ne peut se savoir si grand.

Nuit noire, nuit noire

Pour un cheval maintenant seul.

 

*

 

Comment partir sans la rivière lisse et nue

Du vent troussant les feuilles,

Sans les bourgs au bas de la nuit

Qui sont des colliers qui grelottent...

Jacques Vandenshrick, in Traversant les assombries, éditions Cheyne, 2004

 


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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 12:12

Voilà une petite éternité que je ne t'ai pas écrit. Alors que maintenant tu peux me lire. Puisque tu franchis bientôt la dernière ligne de ton ce1. Et c'est bien de lignes qu'il s'agit, longues, difficiles, incompréhensibles souvent. Tu as appris à assembler les lettres pour en faire des mots dans une certaine légèreté. C'était un jeu à pirouettes cacahuètes et tu riais. Tu voulais toujours qu'on aille voir Odile à la bibliothèque de Bacalan. Tu demandais des histoires et encore des histoires.

Cette joie t'a quitté. Tout est plus ardu au ce1. Le sens t'échappe. Et tu nous parais triste. Lorsque nous sommes allés voir le cirque Romanès sous leur chapiteau bariolé, ton rire trébuchait parfois, comme s'il n'était pas totalement avec nous. 

Heureusement, Brigitte vient te voir tous les mercredis et vous travaillez la langue en son dedans. Tu aimes ces rendez-vous où tu peux tout dire. Ton visage s'illumine de nouveau. Tu n'as pas encore retrouvé le goût des livres mais tu ne dis plus que tu as cessé de les aimer. Tu sais, il faut beaucoup de temps pour apprivoiser la langue. Et on ne l'apprivoise jamais tout à fait. Un coup de griffes est vite arrivé. Elle sait mordre aussi. Normal, puisqu'elle est vivante.

Dans un an, tu verras, l'impossible ne fera plus partie de ton vocabulaire. Comme Shrek lui-même, d'une espièglerie soulignée d'un pet bien senti, tu triompheras de tous les obstacles.Et, enfin, tu pourras lire Iris et l'escalier d'Anna de Sandre que nous t'avons offert à Noël. 

J'en suis tellement sûr, et Brigitte aussi en est sûre, que je pète moi aussi, longuement, et je vois mon pet trotter parmi les fleurs de la tapisserie. 

Mon petit Ruben Shrek, nous t'aimons, un point c'est tout.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 11:38

Voilà revenu le printemps des poètes. C'est une bonne nouvelle à célébrer entre les pages et le vin. Mais, comme les hirondelles sur leur fil, les litanies sur la poésie reviennent aussi sur les langues. Des auteurs, des critiques littéraires, de doctes penseurs en faculté, ardents ou chenus, embouchent sans vergogne la trompette des ukases et j'ai mal aux oreilles. Et je me tapis dans un recoin, suspendu à mon silence. 

" La poésie c'est ça. La poésie doit. Le son le son. Le sens le sens. Le ventre plutôt que l'esprit. L'âme plutôt que les tripes. "

Moi, je ne sais pas. Moi, je ne dis rien. Parfois même, je tais ma qualité de gratteur de mots. A quoi bon ? Je pourrais battre le rappel de mes souvenirs d'étudiant improbable, invoquer Blanchot ou Valéry, singer l'intelligence avec Sarraute. Enclin à la moquerie, je tirerais jouissance d'un éminent savant inventé sur le champ et il se trouverait des crânes dégarnis pour opiner, mezza voce, que voilà une autorité incontestable en matière de poésie.

Quel rire gagnerais-je à cette comédie ?

La poésie ne doit rien, c'est moi qui lui dois tout.

- De vivre depuis plus de trente ans avec Brigitte Giraud tous les partages des jours.

- De m'étonner des choses, visibles et invisibles, de les prendre au mot le plus fragile, le plus maladroit.

- De rencontrer parfois des voix dont la gravité ne pèse jamais trop car dépouillée des dogmes qui plomberaient l'envol.

- De garder un désespoir assez transparent pour entrevoir les trouées où me faufiler.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 14:20

L'enfance des lignes jointes entre les pierres. Dans les corridors où veillent les chats. Sur les dalles infinies des pas perdus. Marcher dessus t'effraie encore. Le ciel tomberait et ce serait ta faute. Tu allèges ta faim pour alléger ta marche. Tu cherches en toi une impossible transparence. Qui lèverait tous les mystères. L'amour dans le lit de la mort. Leur odeur de suint sur la peau. Une durée si lourde que j'en perds mes mains.

*

Tu as reçu en baptême le nom d'un oncle mort. La guerre l'a pris dans des forêts lointaines où sa dépouille n'a pas de lieu. Ton corps a grandi avec cette absence. Une mémoire sans décor pour y planter des mots. Tu as volé la langue refusée par la mère et le père. Sur la neige des rues vides. Dans l'étrave des bateaux de l'autre côté de la mer. Dans les ombres du brouillard où sifflaient tes poumons. Vivre quand même parmi les soeurs aveugles. Marcher avec le nom du disparu. Tenir le silence.

*

Tu ne sais pas quand tu t'es perdue. Tes lèvres ont des rondeurs de papillon qui s'affole. Les mots ne tiennent plus debout ton histoire. Elle appartient à d'autres corps, du père et de la mère, d'inconnus avant eux, égarés comme tu t'égares. Une voix, mais d'oùvient-elle, te dit qu'il "faut beaucoup de mémoire pour refouler le passé". Tes yeux, soudain, cherchent mes mains coupées, le creux de mes os au creux du lit. Je ne suis pas cette voix. Je suis un cheval dans les plaines aux herbes rases. Loin de nos tumeurs au fond de la maison. A l'abri des oiseaux de plomb. Je gagne de vitesse le train des yeux noirs où j'ai pleuré. J'attends la foudre du soleil.


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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 12:22

Les mots

Comme un bloc de matière sans nom

Ni origine

Dedans et dehors

Pas d'histoire pas de paysage à en tirer

Dans la tromperie des souvenirs

Seulement un peu de langage

Venu avec la salive et le sang

Le garder pour le pétrir

Sans savoir comment

Alors peut-être

Dans une durée remplie de hoquets

Une langue naîtra

Et il faudra beaucoup de fatigue

Pour la retenir

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 15:02

Une photo à l'orée d'une clairière dans la présence du noir. Des hommes et des femmes pour étancher la soif du poème. Comment cette image est-elle revenue nous chercher ? Au détour de quels mots s'est-elle invitée à notre table ? Le souvenir apporte à tes lèvres un peu de joie. Ces visages ensemble sont une caresse. Tu sens monter en toi la paix du sang. Demain, d'autres images viendront. Avec leur couteau.

*

C'était demain. Ton corps dans l'étau de cette incantation. Une heure ancienne te revient, qui préfigure ta fin. La mémoire dormante réveille des mots que tu croyais partis. Pont et bateau. Chemins de fer. Terrils et jardins. Ciel noir. Un long rire tremblant creuse encore ta fatigue. Epingle à ton sang des veines rompues. C'était demain. Ce sera hier. Le temps brouillé des souvenirs et comment marcher avec si le chemin nous dérobe.

*

Les grands yeux noirs dans la ville morte ont défait mon visage et ma voix. Je ne les cherche plus sous mes paupières. J'efface autour d'eux la porcelaine du thé et les fenêtres couchées à la brume. Le souvenir dépose encore au fond du souvenir un peu de sel aussitôt disparu. Comment oublier ce qui n'a pas eu lieu ?


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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 14:15

Comment ai-je oublié ce carnet pied-de-poule pendant vingt-trois ans ? Malgré sa couverture particulière, carrés noirs et blancs ripant les uns contre les autres, il aura su se fondre dans le voisinage des livres, épouser la texture un peu rêche des vieux cuirs ou celle plus souple des collections de poche.

Quelques pages au début ont été arrachées. Un remords d'écriture, peut-être, mais il y en a tant. Impossible de remonter le fil de cette déchirure dont l'irrégularité m'incite à penser qu'une vive émotion y a présidé. 

Puis, en une cinquantaine de pages datées de juillet 1989 à septembre 1990, des chroniques de trois ou quatre feuillets sur des romans. Intervenais-je encore à cette époque à l'antenne de Radio-France-Bordeaux-Gironde pour évoquer mes errances littéraires ? Je ne sais plus. 

Qu'importe ! 

Je retrouve mes mots à propos de Mémoires sauvés du vent de Brautigan, de La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, de La neige de l'amiral d'Alvaro Mutis, de tant d'autres. 

Parmi ces grands livres, des romans plus anecdotiques, plus populaires diraient certains en tordant la bouche. Sur la terre comme au ciel de René Belletto et un roman de science-fiction dont je n'ai noté ni le titre ni l'auteur mais il parle de la planète Ténébreuse...

Un éreintement aussi. La chambre andalouse d'Anne Bragance. Comment ai-je été amené à lire ce texte ? Mystère.

Ce carnet illustre en tout cas le genre de lecteur que j'ai toujours été et que je tiens à rester : libre butineur, affranchi des modes et des dogmes, méfiant à propos des classifications arbitraires.

Après tout, bien que je la révère, Marguerite Duras a écrit aussi de mauvais livres. 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 21:08

Tu viens d'entrer dans un temps de murs blancs, avec le vide pour durée. Tu dois puiser en toi l'eau et le pain, le sel et le sucre. Sauver ton corps couché sous la lumière où ta mère t'a brûlé. Retrouver la mesure du sang et de la peau. Loin des signes rongeurs d'enfance. Par la fenêtre fermée, un petit rectangle de toits et de voitures joue comme un paysage.

*

Un oiseau lent dans un jardin et la torpeur t'y conduit. Tu cherches aux ramures immobiles la même durée. Tu comprends l'instant fragile de l'abeille et l'aplomb du mur par-delà les haies. Tu ne sais pas, dans ton corps, ce qui s'en va en premier de toi, ce qui pourrait tenir au bout de ta fatigue. Vivre ou mourir. Nous allons toujours de l'un à l'autre, aec ce qui nous reste du poème. Notre maison de papier.

*

Les îles, encore, nous reviennent avec leur sable rond. Les ombres des marcheurs y ont le grain des heures sans présence. L'horizon est un souffle accordé à ce que nous cherchons de léger en nous. Une voile au loin claque dans le souvenir. Visible et invisible au fort de la houle. Une ligne de lumière et rien d'autre. Pour nous tenir.

*

Tu prends le temps de la nuit aux mots. Quelques vieilles silhouettes traversent tes yeux. Le jour les ferait pleurer. La nuit protège leurs larmes sur la marge du papier. Une fièvre, dis-tu, te mène au silence rouge d'une cigarette. Tes mains courent au devant des phrases. Loin du rond de la lampe, une goutte d'eau dans l'évier te tient en alerte. C'est maintenant que la langue se joue. Tu la dépouilles. Tu la couches en toi. Et les silhouettes désignent des visages perdus. Une soeur. Un père. Un amant. Saisir leur instant fragile à la lisière de l'aube. Parler encore et encore de la neige et du sable. Disparaître enfin sous tes paupières, quand l'évier se tait.

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 22:09

Petite prescription de littérature contemporaine remboursée à cent pour cent par le bonheur de grandir en lisant

 Littérature française, romans

Michèle Desbordes : La demande //  La robe bleue // Le commandement

Hubert Mingarelli : La beauté des loutres // La dernière neige // Un repas en hiver

Stéphane Audeguy : La théorie des nuages

Muriel Barbery : L'élégance du hérisson

Catherine Cusset :  La haine de la famille

Alexandre Postel : Un homme effacé

Eric Holder : Mademoiselle Chambon // L'homme de chevet

Sophie Chauveau : La passion Lippi // Le rêve Botticelli // L'obsession Vinci

M. Duras : Les petits chevaux de Tarquinia // Le ravissement de Lol V. Stein // Moderato cantabile

Boualem Sansal : Le village de l'Allemand

Frédérique Martin :  Le vase où meurt cette verveine

Jean-Paul Dubois :  Le cas Sneijder // Hommes entre eux // Une vie française

François Bon : L'enterrement // Décor ciment

Jean Rouaud : Les champs d'honneur // des hommes illustres

Georges Simenon : Le testament Donadieu // Le bourgmestre de Furnes // Les soeurs Lacroix

Hervé Le Corre  : L'homme aux lèvres de saphir

Christian Gailly :  Un soir au club

Laurent Mauvignier :  Loin d'eux // Ceux d'à côté

Louis Calaferte :  Requiem des innocents

Philippe Annocque : Liquide

Marie N'Diaye : Rosie Carpe

Georges Perec : Un homme qui dort // La vie mode d'emploi // Les choses

Nathalie Sarraute : Les fruits d'or

Alexis Jenni : L'art français de la guerre

Jean-Bertrand Pontalis : Un homme disparaît

Thierry Jonquet : La bête et la belle

Littérature américaine du nord, romans

John Irving : Le monde selon Garp // L'oeuvre de Dieu, la part du diable

Richard Powers : Le temps où nous chantions // Générosité

Pat Conroy :  Le prince des marées // Beach music

Frank Conroy :  Corps et âme

Malcolm Lowry : Au-dessous du volcan

John Fante :  Demande à la poussière // Bandini

Toni Morrison : Sula // Beloved

Rick Bass : Platte river

Irvin D. Yalom : Et Nietzsche a pleuré

Michael Collins : Les gardiens de la vérité

Littérature américaine du sud, romans

Mario Vargas Llosa : La ville et les chiens // La tante Julia et le scribouillard // Lituma dans les Andes

 Carlos Fuentes : Le vieux gringo

Gabriel Garcia Marquez : Cent ans de solitude // Chronique d'une mort annoncée

Alvaro Mutis : Abdul Bashur, le rêveur de navires // La neige de l'amiral

Littérature japonaise, romans

Haruki Murakami : Kafka sur le rivage // La ballade de l'impossible // 1Q84

Yoko Ogawa :  L'annulaire // Parfum de glace // Le musée du silence

Hiromi Kawakami : La brocante Nakano

Akira Yoshimura :  Naufrages // Le convoi de l'eau

Littérature espagnole, romans

Julio Llamazares : La pluie jaune // Lune de loups

Littérature italienne, romans

Erri de Luca : Le poids du papillon // Le jour avant le bonheur

Mario Rigoni Stern : L'année de la victoire

Margaret Mazzantini : La mer, le matin

Littérature anglaise, romans

Tim Parks : Destins // Double vie

Jonathan Coe : Bienvenue au club // La pluie avant qu'elle tombe // La vie très privée de Mr Sim

Robert Mc Liam Wilson : Eurêka street

Littérature européenne de l'est, romans

Milan Kundera : La vie est ailleurs // La plaisanterie  // La valse aux adieux

Bohumil Hrabal : Une trop bruyante solitude // La chevelure sacrifiée

Sandor Marai : Les braises // Libération // Le premier amour

 Agota Krystof : Le grand cahier // La preuve // Le troisième mensonge

Ismail Kadaré : Avril brisé

 Poésie française

Valérie Rouzeau : Pas revoir // Va où // Vrouz

Jean-Claude Pirotte : Faubourg // Autres séjours // La vallée de misère

Thierry Metz : Journal d'un manoeuvre // Lettres à la bien-aimée // L'homme qui penche

Guy Goffette : Eloge pour une cuisine de province

Jean-Luc Maxence : Soleils au poing

Salah al Hamdani :  Balayeur du désert

 Patrice Delbourg :  Longtemps j'ai cru mon père immortel // Toboggans

Anna de Sandre :  Un régal d'herbes mouillées

Murièle Modély : Penser maillée

René Guy Cadou : Comme un oiseau dans la tête

Brigitte Giraud : Seulement la vie, tu sais  // La nuit se sauve par la fenêtre

Antoine Emaz : Caisse claire // Cambouis // Os

Jacques Vandenschrick : Traversant les assombries


Et... bien sûr... lire et relire les grands classiques du vingtième siècle : Céline, Camus, Yourcenar, Gracq, Kafka... sans oublier l'immense Gustave Flaubert du siècle d'avant dont il faut dévorer jusqu'à la correspondance.

En poésie, deux poètes trop méconnus du XXème : Jean Follain et Eugène Guillevic.


Liste forcément imparfaite rédigée avec plaisir par Dominique Boudou, Docteur en ignorance, ce vendredi 15 février 2013, alors que le soleil tente une percée bancale sur Bacalan à Bordeaux.

 

 

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